vendredi 14 février 2014

Démon sans visage de Kevin Iacobellis

Titre : Démon sans visage
Auteur : Kevin Iacobellis (Belgique)
Date de parution : 2013
Editeur : -
Nombre de pages : 33 (PDF)



Résumé :
Guilty est réputé pour être un village où règne la peur. Nul ne sait exactement pourquoi l’endroit tient cette réputation, mais des rumeurs circulent à propos de nombreux tueurs qui y sèment la terreur. Je ne suis pas un grand amateur de films d’horreur, mais en revanche, je suis un expert pour retrouver des personnes disparues. Lorsque Henry m’engage afin de retrouver son frère, je fais la promesse de le ramener et de comprendre ce qu’il se passe dans le village. Sur place, je découvre l’existence d’un Colocaster, un démon sans visage qui m’apprend la vérité sur les habitants…

Mon avis :
Quand on m’envoie un livre en service presse, je mets un point d’honneur à toujours le lire jusqu’au bout, même si je n’aime pas du tout et que j’aurais abandonné depuis longtemps si c’avait été un livre à moi. Mais pour Démon sans visage… je n’ai tout simplement pas pu. C’était au-delà de mes forces. J’ai donc lâchement arrêté ma lecture à la moitié (sachant que je lisais en diagonale depuis un petit moment déjà). Pourquoi ? Tout simplement  parce que : mon Dieu que ce livre est mal écrit !

Je sais pas si vous êtes pareil mais moi, quand je lis un livre dont les phrases sont mal tournées ou le vocabulaire mal choisi, mon cerveau se met automatiquement à tout réécrire mentalement. Quand c’est juste pour une phrase ou deux, c’est supportable, mais là, c’était Tout. Le. Temps. Vraiment, j’ai mis un temps fou à lire les 18 pages que j’ai lues parce que je reformulais absolument toutes les phrases, le tout en soupirant et levant les yeux au ciel un nombre incalculable de fois. J’aimerais beaucoup savoir pourquoi l’auteur a cru bon d’insérer plein de mots compliqués dont des termes scientifiques qui n’ont rien à faire là (pourquoi parler de « synergie » du village au lieu d’ « ambiance » ou d’ « atmosphère », tout simplement ?). Du coup, ça donne des phrases un peu bizarres où on a l’impression que l’auteur y a placé des mots sans en connaître leur sens, juste parce « ça fait bien ». Par exemple, vous avez déjà entendu parler de « conclusions peu comestibles », vous ?
Ah, et j’oubliais : les répétitions. Si vous n’avez pas compris qu’il s’agit d’un village qui s’appelle Guilty et dans sévissent des malfrats, c’est que vous le faites exprès. Je n’ai pas compté le nombre d’occurrences de ces mots, mais j’aurais dû.

Si je passe à l’intrigue proprement dite, et bien… je n’ai pas grand-chose à en dire. Le personnage principal (un inspecteur de police dont j’ai oublié le nom tellement il m’a marquée) se voit offrir l’opportunité de sa vie quand on lui demande de se rendre à Guilty, un village à la réputation sombre qui l’intrigue terriblement, pour y retrouver un homme. Logiquement, le mystère entourant cet endroit et son côté sombre et inquiétant aurait dû piquer ma curiosité, mais là, pas du tout. La faute au style d’écriture qui me donnait surtout envie d’envoyer balader Hippolyte par la fenêtre (Hippolyte c’est mon Kobo, pour ceux qui savent pas), et au personnage principal totalement inconsistant (on ne sait rien de lui si ce n’est qu’il est solitaire et qu’il aime le travail de terrain). Je me suis arrêtée au moment où l’intrigue commençait à prendre une tournure totalement délirante – que je ne révèlerai pas, on sait jamais, des fois que vous voudriez quand même lire le livre après cette chronique.

En bref, est-ce que j’ai besoin de dire que ce livre est un raté complet selon moi ? 33 pages seulement et je ne peux même pas aller au bout (même si, croyez moi, j’ai essayé !), je pense que c’est assez révélateur de la qualité de ce roman. Je remercie tout de même Kevin Iacobellis pour m’avoir proposé son livre, et je vous renvoie à son site internet où vous pourrez trouver ses écrits, si ça vous tente d’essayer.

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