jeudi 25 avril 2013

Les chroniques de MacKayla Lane T.1 : Fièvre Noire de Karen Marie Moning

Titre : Les chroniques de MacKayla Lane T.1 : Fièvre Noire (Fever #1 : Darkfever)
Auteur : Karen Marie Moning (Etats-Unis)
Date de parution : 2006 aux Etats-Unis, 2009 en France
Editeur : J'ai Lu
Nombre de pages : 404


Résumé :
Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, surtout depuis quelques temps. Depuis la chute des murs qui protégeaient les hommes des fäes. Pour moi, un bon fäe est un fäe mort. Seulement les fäes Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue, ils préfèrent nous garder pour... le sexe.
Au fait, je m'appelle MacKayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.
La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos.

Mon avis : 
MacKayla Lane (Mac pour les intimes) mène une petite vie tout ce qu’il y a de plus tranquille dans son village de Géorgie entre ses parents fous l’un de l’autre et sa grande sœur qu’elle adore. Jusqu’à ce qu’Alina, sa sœur, soit retrouvée sauvagement assassinée dans une ruelle sordide de Dublin où elle faisait ses études. De plus, quelques heures avant sa mort, Alina, paniquée, avait laissé un message sur le portable de Mac lui demandant de l’aide pour récupérer un mystérieux objet : le « Sinsar Dubh » (non je ne vous révèlerai pas ce que c’est !). Désespérée par l’attitude de la police irlandaise pas assez efficace à son goût et désireuse d’exaucer les dernières volontés de sa grande sœur chérie, Mac décide de se rendre à son tour en Irlande.
Elle ignore que ce voyage va changer sa vie. En effet, Mac va découvrir qu’elle est une « sidhe-seer », c’est-à-dire qu’elle peut voir les fäes, au contraire des humains « normaux ». Et un tel don ne va pas sans dangers…

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas vraiment aimé le personnage de Mac. Elle est le parfait archétype de l’américaine : superficielle, ignorante, une sorte de poupée Barbie vêtue de rose bonbon dont la plus grande priorité est de savoir quelle couleur de vernis à ongles est la plus assortie à sa tenue du jour. Elle est évidemment bien obligée d’évoluer et d’abandonner son côté midinette vu ce à quoi elle est confrontée au cours du roman, mais il reste qu’elle ne m’est pas apparue franchement sympathique. Sa tendance à ne pas vouloir ouvrir les yeux sur la réalité même avec les preuves sous les yeux m’a exaspérée au plus haut point.
Le second personnage principal est le fameux Jericho Barrons, tant apprécié du lectorat féminin (et encore, « apprécié » est un euphémisme). Je dois bien le reconnaître, cet homme là a un sacré charme. D’abord, il est libraire, ce qui constitue un immense atout à mes yeux, et puis, et c’est ce qui fait tout son charme, il est le mystère incarné. On ne sait quasiment rien de lui. Qui est-il ? Que cherche t-il ? Est-il un allié ou un adversaire ? Les questions à son sujet s’accumulent et à chaque fois qu’on pense l’avoir à peu près cerné, voilà un nouvel élément qui remet en cause toutes nos certitudes. Agaçant, mais à la fois terriblement séduisant…
Le duo Mac/Barrons est absolument parfait, leurs joutes verbales sont très plaisantes à lire et le côté attirance/répulsion de leur relation représente un aspect intéressant du roman.

Du côté de l’univers développé dans cette saga, si quand on vous dit « fäe » vous pensez à de petits êtres aux oreilles pointues tout ce qu’il y a de plus charmants, oubliez. Ici, les fäes sont des êtres répugnants, maléfiques, et si vous croisez la route de l’un d’entre eux, vous n’avez que peu de chances de survie. L’auteur a donc créé sa propre mythologie, inspirée des légendes celtiques, et nous donne à découvrir cet univers à travers le journal tenu par Mac. Ce mode de narration m’a paru intéressant, puisqu’il nous permet de connaître les réactions et les sentiments de l’héroïne face à ce nouveau monde qui est le sien, et il nous permet également de découvrir l’univers petit à petit, en même temps que Mac, ce qui fait qu’on n’est pas submergés d’informations et on ne se perd pas dans le vocabulaire spécifique. La seule chose qui m’a un peu agacée c’est la récurrence des chapitre commençant par des formulations du genre : « ce n’est que plus tard que j’ai réalisé que je m’étais trompée », qui je trouve n’ont pas vraiment d’intérêt.

C’est un roman dans lequel il n’y a pas énormément d’actions, il y a même quelques longueurs parfois mais rien de bien grave, c’est tout de même un premier tome très intéressant qui pose les bases d’une saga extrêmement prometteuse.  La fin nous laisse sur notre… faim, l’intrigue de départ n’est pas résolue, et ça ne nous donne qu’une envie : se jeter sur le tome 2, ce que j’ai fait d’ailleurs…

7 commentaires:

  1. Je pense peut-être me laisser tenter :), merci pour ton avis

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    1. Autant te prévenir tout de suite, cette saga est addictive ^^ Quand on la commence on ne s'arrête plus !

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  2. Je l'ai dans ma biblio :) A lire prochainement... Bises

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  3. Mouais, je n'ai que moyennement aimé ce premier tome perso ^^ Mais je vais laisser sa chance au deuxième tome !

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    1. Ah, tu risques de ne pas aimer le second tome non plus, car il ressemble pas mal au premier... mais pourquoi pas, peut-être que tu vas changer d'avis, sait-on jamais ^^

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  4. Je lirai cette saga quand j'aurai tous les tomes pour me jeter dessus aussi :)

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    1. Hihi oui il vaut mieux avoir tous les tomes sous la main, ils se terminent tous en cliffhanger horrible :P

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